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  • Photo du rédacteur: sof jo
    sof jo
  • 16 oct. 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 oct. 2024

Dans mon premier post, je t’expliquais ma quête du bonheur et comment ça avait été difficile de passer à l’action.


Dix ans à essayer de comprendre des mécanismes qui m'avaient menée dans une vie que je pensais avoir choisie. 


Quoi que je fasse, je ne me sentais jamais à ma place, ni même à la hauteur, ou jamais assez ! J’ai eu besoin de creuser, et petit à petit, j’ai pris conscience que je répétais des schémas dictés par mes peurs. J'ai donc commencé à tout remettre en question !


Ce parcours que je suivais me réconfortait, puisqu’à travers lui, je manifestais mes compétences. Je me sentais forte, utile et je pensais qu’on m’aimerait pour ça.

Le problème, c'est qu’on remet la possibilité d’être aimé dans notre capacité d’accomplir une tâche et non dans le fait d’être. Et dans le cas où on échoue, alors on croit perdre notre valeur et on craint de ne plus être aimé.

J’ai longtemps été dure avec moi-même. Je me cachais derrière mon perfectionnisme qui était un moyen de me montrer parfaite dans le but d’être acceptée et aimée. J’ai cette fâcheuse tendance à regarder ce que je n’ai pas réussi et à me concentrer sur ce qu’il y a encore à améliorer, en oubliant de voir ce que j’ai réussi à accomplir.


Le vrai voyage, c’était de m’accepter ! 

Arrêter de me cacher derrière l’image d’une fille parfaite, arrêter d'avoir besoin de tout contrôler, arrêter de se persuader de n’avoir besoin de personne et donc, accepter de recevoir de l’aide. 

Réussir à ne plus avoir peur d’être rejetée, oser se montrer avec ses défauts, se donner le droit d’exister et de briller. 

Enfin, se voir à sa juste valeur et s'aimer tel qu’on est.


Mais voilà, entre la théorie et la pratique, je vivais un fossé. J’étais experte pour analyser, je dévorais tous les livres sur les domaines et je pensais me comprendre parfaitement. Pourtant, mes comportements ne changeaient pas. 


En réalité, dès que j’étais confrontée aux situations qui ravivaient mes failles, j’étais tétanisée et terrifiée, comme si ma vie en dépendait. Parfois même dans l’incapacité de sortir un mot pour tenter d’expliquer ce qui m’arrivait.


Je répétais des schémas de fuite car c’était pour moi la seule façon de me sentir en sécurité et protégée des autres, mais plus le temps passait et plus je me rendais triste.


À chaque fois, je le vivais comme des échecs insurmontables où je me sentais prise au piège dans mon propre corps.

J’étais en colère contre moi-même, triste, frustrée et je me demandais : « Pourquoi je ne suis pas capable de changer après tout le travail que j’ai fait sur moi ? »

C’était comme m’entraîner pour une compétition et le jour J, mon corps figeait tant d'efforts pour finalement être toujours au point de départ.


Parfois, même à regretter l'époque d’avant, durant laquelle on ne se préoccupait pas de cette quête du bonheur. Comme les travaux de rénovation d’une vieille maison, où plus on avance et plus on tombe sur des obstacles et des choses inattendues qui retardent considérablement la fin du chantier et qui coûtent beaucoup d’argent.


Je perdais le contrôle de ma vie comme si mon monde s'effondrait sous mes pieds. J'étais déboussolée, car tous les repères que j'avais bâtis toutes ces années auparavant se déconstruisaient un à un. J’avais réveillé un volcan endormi et j’étais en pleine éruption où il n’était plus possible de faire marche arrière.


Voilà, le temps défile, on essaie sincèrement de changer, de faire différemment et pourtant rien ne bouge. Alors comment fait-on?


En fait, cela ne fonctionne pas, car les méthodes employées ne suffisent pas. En effet, les lectures, les thérapies et les analyses sont des étapes utiles, mais seulement pour un certain temps. Elles permettent de poser des mots sur ce qui nous est arrivé, ensuite, il faut en sortir en franchissant un autre cap ; celui de poser des actions concrètes, mais surtout, calmer notre stress et être en capacité de ne plus voir le danger partout.


Mais alors, comment fait-on pour changer nos comportements ? D'où viennent nos peurs qui nous empêchent de passer à l’action?


Ce qu’il faut comprendre, c’est que nos comportements limitants du présent sont dictés par des peurs survenues lors d'événements marquants du passé qui seront classés comme traumatiques par notre système nerveux parasympathique. 

En effet, notre cerveau perçoit ça comme un danger et à chaque fois que nous sommes confrontés à des expériences similaires, la peur est toujours présente pour nous protéger. Et parfois même avant que le danger soit réel puisqu’on ne veut surtout pas revivre ce qui nous rend en grande insécurité, donc on anticipe un potentiel événement dans le but d’être dans le contrôle, ce qui évitera alors de souffrir. 

Ce qu’il faut savoir, c’est que n’importe quel évènement peut être perçu comme traumatisant car cela dépend de la perception et pas juste de l'événement en tant que tel. 


Prenons un exemple pour illustrer ce principe : 


Imaginez un gymnaste qui a toujours évolué dans un gymnase ; maintenant, on lui demande de faire sa pratique dans un environnement naturel. Le mental et le corps ne sont pas préparés à ce nouvel environnement et même s'il a la connaissance technique des mouvements, cela ne suffira pas pour réussir ! Il devra donc déconstruire des méthodes d'apprentissage qui, dans une salle normée, fonctionnent, mais ne l’est plus dans la nature. Il faudra apprendre les nouvelles techniques de prise, de saut, d'atterrissage en mettant en place un entraînement progressif, avec des nouvelles habitudes et routines qu’il expérimente dans le corps et pas seulement dans le mental. 


C’est un apprentissage dans lequel le travail sera de mettre en place de nouvelles habitudes qui deviennent ensuite la norme. Mais aussi de mettre en place des exercices pour diminuer le stress engendré par nos peurs. Si cela vous intéresse, voici un site qui explique très bien les mécanismes: https://hellocare.com/blog/reguler-son-systeme-nerveux-autonome/ 


Chaque parcours est unique, pour certains, ce sera plus long et pour d'autres plus rapide. S'il y a une leçon à en tirer, c’est de nous accepter tout entier, de ne pas renier son passé car il nous a forgé et mené là où on est aujourd’hui. Chaque événement, rencontre, expérience nous fait grandir et nous offre le cadeau d’ajouter une pièce au puzzle de notre vie.


Dans ce post, je voudrais poser un regard fier et indulgent sur mon parcours. Parce que même si je ne suis pas là où j'espérais être, je peux dire que je n’ai jamais abandonné depuis toutes ces années et que je veux continuer de me battre pour réaliser mes rêves !


Comme on dit, “Rome ne s'est pas faite en un jour”.


Dans les prochains post, j'aimerais lancer une mini série qui retrace les dix dernières années de ma vie. Quand j’ai commencé ce blog, c'était aussi une manière de m’exprimer pour libérer ma parole et me décharger d’un fardeau. En déposant mes maux sur le papier, je laisse partir tout le mal. En vous racontant mon histoire, j’obtiens la réparation que j’ai tant attendue de l’extérieur et que je n'obtiendrai probablement jamais. En écrivant mon histoire, je reprends le pouvoir et une revanche sur tous les gens qui m’ont fait du mal. Et je continue d'assembler les pièces du puzzle de ma vie.


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    sof jo
  • 14 oct. 2024
  • 3 min de lecture

Ho déjà un mois que je suis rentrée de France. J’ai repris ma vie québécoise au grand galop.


Depuis mon accident de voiture, j’étais encore en horaire aménagé pour le travail. Mais je peux dire que c’est quasiment derrière moi, après sept mois, ça y est, j'ai repris à plein temps le travail et le sport. Malgré encore des douleurs aux cervicales et une sensibilité aux lieux bruyants, ma vie est redevenue comme avant.


J’ai repris mon rythme d'entraînement et je poursuis même la course à pied, que j’ai démarrée sérieusement cet été. Je me suis fixée comme objectifs, de courir deux fois par semaine, je voudrais que cela devienne plus naturel et agréable. Également, réussir le mouvement chest to bar. Pour cela, il va falloir que je me débarrasse de ma douleur au bras qui m’handicap au quotidien et me fait mal à longueur de temps. Le souci c’est que je ne suis pas très patiente, ni pour faire les exercices, ni pour prendre le temps de me soigner correctement et de le maintenir sur la durée.


La grande nouveauté dans ma vie, c'est le retour de mon chien Jowki. Nous sommes de nouveau réunis après 4 longues années. J’ai l’impression que nous n'avons jamais été séparés et rien n’a changé. Il me suis partout dans tout ce que je fais, quand je suis au toilette ou dans la douche il est là, quand je cuisine il est là, quand j’étends le linge il est là, quand je fais le ménage ou que je range il est là ; sauf au moment de l’aspirateur, il en a peur! Quand je lis ou regarde un film il est là et s' il pouvait me suivre au travail, il le ferait.


Ce petit Jack Russel est rentré dans ma vie l’été 2014. Je me souviendrai toujours de notre première rencontre. Il avait à peine un mois, une petite boule de poils qui avait choisi de jouer avec les lacets de mes baskets et de grimper sur mes jambes. Au début, il ne devait pas être mon chien, mais nous nous sommes adoptés l’un et l’autre. Il a réussi à me faire aimer sa présence physique, moi qui ne suis ni tactile, ni câline. Les rares fois où il n’est pas proche de moi je m’inquiète. Même lors des balades, s' il s’éloigne, il a toujours un regard sur moi ou si moi je ne bouge pas, il revient et attend assis sur mon pied. Vous l’avez bien compris, c’est mon pot de colle et bien au delà, c’est mon ami.


En bref, depuis un mois, ma vie se résume au travail, aux entraînements et à mon chien. 

Et dans tout ça, mon projet de me lancer dans la rédaction web?

Eh bien, je l’ai mis en stand by, ce que je redoutais avec la reprise de mon travail à plein temps. 


Et oui voilà, un mois que je n’avais rien écrit, ni même ouvert mon blog ou encore corrigé mes articles. Je n’ai pas non plus poursuivi ma formation!


Je suis à l’étape de démarcher et envoyer des CV pour trouver des clients. Ça commence à devenir concret et j’ai peur de ne pas réussir à concilier tous les domaines de ma vie, je crains de me sentir dépassée, donc pour l’instant, je ne passe pas le cap!


Mes journées sont bien remplies, le peu de temps qu’il me reste, je suis lâche, je ne veux pas faire d’autres tâches qui me demandent de réfléchir, je préfère me détendre à regarder des séries, lire, et je procrastine sur les réseaux sociaux, tellement plus facile, mais tellement inutile!


Ça devient un fléau dans ma vie, je voudrais ne plus avoir accès à cela, on dirait que je comble un vide alors que je pourrais remplir ce temps à des activités plus enrichissantes.


Parfois, j’essaye de me remémorer l’époque où nous faisions sans. Je ne me souviens plus à la lettre de cette vie d’avant, comme si c’était la vie d’une autre moi, dans un autre espace temps.


Imaginez ; le matin on se réveillait avec Skyrock, aux toilettes on lisait des journaux ou la description de nos produits de beauté, on se préparait devant le Morning Live, puis on prenait notre petit dej à table en lisant la boîte de céréales ou en se disputant avec notre mère, on rejoignait les amis sur le chemin de l’école, le soir, en rentrant, on allait prendre notre vélo, on jouait jusqu’au couché du soleil, puis on rentrait à la maison pour souper, on regardait un film et on s'endormait en écoutant Skyrock. Et je peux vous dire que ce temps me manque. J’aimais cette époque où on n’était pas au crochet des réseaux sociaux. 


Je pense sérieusement à me débarrasser de mon Iphone et le troquer pour un bon vieux smartphone où je pourrais juste envoyer et recevoir des sms et appeler. Vous seriez prêt à le faire?


  • Photo du rédacteur: sof jo
    sof jo
  • 7 sept. 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 oct. 2024

Aujourd'hui, j’ai un devoir à faire de 200 mots pour ma formation « devenir rédacteur web ».

Le sujet : « Pourquoi je veux me lancer en rédaction web ? »


Pour répondre à cette question, j’aimerais d’abord faire le point sur ma vie. Je vous préviens dès maintenant, installez-vous confortablement avec votre boisson au choix (pas de discrimination ici : avec alcool ou sans, la fête est plus folle) car je vais clairement dépasser les 200 mots !


Cette année, j’aurais 36 ans, et ce n'est pas la vie que j’espérais. Je me sens comme ratée, je suis célibataire, pas d’enfant et ma vie est des plus Random. Je me sens enfermée dans une vie qui n’est pas la mienne.


Tip top, ça commence bien ce post, bienvenue à “ DéprimLand “, l’univers des quarantenaires précoces ! 


Vous allez me dire “ mais tu es jeune, tu as encore de belles années devant toi “, “ tu vas voir, ça arrive quand tu t’y attendras le moins “, “ tu as encore le temps pour être mère, profite tant que tu n’en as pas ! “ Blablabla Est-ce qu’on pourrait INTERDIRE ces phrases-là ? Et le prochain qui m’en sort une, je lui envoie mon chien de garde, c’est un Jack Russell, il peut se montrer très féroce !


Certes, tout est encore possible, mais pour l’instant, je ne mène pas non plus la vie que je m'étais imaginée et si j’avais la possibilité de revenir à mes 20 ans avec la sagesse de ma trentaine, alors, je ne dirais pas non !  Et ne me dites pas que vous refuseriez cette offre parce que je ne vous croirais pas. 


Je fais partie de la team rebelle, oh yeah ! Je ne rentre dans aucun moule de la société. Et mon besoin fondamental à mon bonheur, c'est de me sentir libre. Planifier, cela m'oppresse et de toute façon, bien souvent, rien ne se passe jamais comme prévu. Donc pourquoi perdre son énergie à tout prévoir si c’est pour être déçu ! Et pourtant, les gens qui me connaissent vous diront que je suis une personne très organisée qui déteste le désordre. En fait, pour bien compliquer les choses, je peux être tous les opposés à la fois. Et oui, c'est possible ! J’ai la fougue du bélier et la stabilité de la vierge ! Je peux être très stricte ou alors très cool ! Je suis très maniaque ou alors complètement bordélique. Je suis autant patiente qu'impatiente. Je peux être absolument sérieuse, mais aussi entièrement folle ! Bref, tu as compris, je suis en train de sortir du sujet initial. Revenons à nos moutons.


Au collège, je savais déjà que je ne voulais pas d’une vie dans ce système capitaliste, je me souviens avoir dit à mon père que je voulais vivre heureuse sur une île déserte, non je vous jure je ne suis pas une hippie, n'oublie pas, je t’ai dit que je rentrais dans aucun moule !


J’ai échoué ! J'ai été prise au piège de cet engrenage, je suis devenue une adulte et j’ai mis de côté mes rêves. Les phrases comme « on ne fait pas ce qu’on veut » ; « la vie n’est pas facile » sont devenues ma réalité !


Et spoiler alerte, je ne suis pas en train de vous écrire sur mon île déserte ! 


Les seules habitudes de ma jeunesse qui sont restées, c’est de foirer mes histoires d’amour et de me confier à mon journal intime, et je pourrais absolument incarner le rôle de Bridget Jones.  

Depuis le temps, les histoires ont changé, et elles sont beaucoup moins croustillantes. Je me suis améliorée sur le choix des hommes, c'est simple, j’ai arrêté, c’est assez efficace. 


Cependant, les espoirs et les rêves sont toujours présents. Je suis toujours la même rêveuse aux mille projets qui veut parcourir la terre entière et les espoirs de la petite fille que j’étais, vivent toujours en moi.


Et si finalement, depuis tout ce temps, j'avais la solution sous les yeux et si l’écriture était la clef ? 


Car depuis mes 30 ans, ce ne sont pas les idées qui manquent : devenir tatoueuse, graphiste, monteuse vidéo, numérologue, même tarologue, thérapeute ou coach de vie…


D'ailleurs, si tu veux l’analyse de ta numérologie ou que je te tire les cartes, si tu as besoin d’un dessin pour une idée de tatouage, d’un graphisme, d'une affiche ou encore d'une carte de vœux personnalisée, je peux le faire. Non, je blague, je n'ai pas le temps ! Il faut que vous m’aidiez à rester focus, sinon je ne vais pas m’en sortir. 


Je suis curieuse de nature, j’aime découvrir, apprendre et être capable de faire plein de choses. À chaque fois que je me lançais dans un nouveau projet, c'était avec enthousiasme, j'y croyais, mais ça ne durait jamais !


On revenait inlassablement au même point de départ, mon domaine de prédilection, pour un tas de raisons. Notamment, par facilité, en me persuadant que c’était ce que je faisais de mieux et que c’est là où je devais être. Et chaque fois que j’abandonnais les projets que j’avais démarrés, mon estime de moi diminuait, cela renvoyait l'image d'une personne incapable. Je pensais être nulle de ne pas aller au bout de mes idées. Vous voyez la sensation de vouloir être partout, mais nulle part à la fois ?


Et surtout, un millier de questions me traversaient l'esprit… Est-ce que je suis capable de faire autre chose ? Est-ce que je pourrais en vivre ? Et si je me lasse ? Qu’est-ce que je pourrais faire de nouveau ? Est-ce vraiment mon métier le problème ou le lieu où j’habite ? Tout un tas de questions auxquelles je ne savais pas répondre.


Aujourd’hui, je pose un regard différent, ce n’était peut-être tout simplement pas le moment ou même les bons projets. Stéphanie Dordain a dit une fois dans une de ses vidéos https://youtu.be/NyJf7AxpXG4?si=BwjnMyUcQ1q7bCCh : " l’univers ne dit jamais non, mais il y a trois réponses possibles : soit c’est un grand oui, soit ce n’est pas le bon moment, soit ce n’est pas la bonne manière.”


Et ce que je voyais comme du dispersement était des atouts que je pouvais ajouter dans mon sac. Toutes ces expériences étaient des trésors qui m’offrent une multitude de possibilités !  Elles m’ont apporté une richesse et plein d’histoires à raconter que je pourrais reprendre dans le remake Les malheurs de Sophie 2.0. 


Est-ce que vous pensez que je vais aller au bout cette fois-ci ? Si tu veux me suivre dans mon aventure, laisse-moi un commentaire et dis-moi quel sujet tu voudrais que j’aborde ?


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